LE PEUPLE CENTRAFRICAIN N’A PAS BESOIN DE PREMIER  MINISTRE

20140516_130046.jpgPar PASSEMA ENDJIAGO François, Président du CACDCA

Après le départ, ce mardi 5 juillet 2014, de ce premier ministre d’opérette du gouvernement de transit intestinal, le bon sens exige qu’on en reste là avec des nominations qui n’apportent absolument rien à la Centrafrique pendant cette période dramatiquement chaotique que vit le peuple centrafricain.

Ce personnage dit « premier ministre » de transit intestinal n’a fait que prolonger injurieusement le calvaire de notre peuple par sa présence affreusement nuisible à la tête d’un gouvernement totalement illégitime dont les mesures imposées par ses maîtres étrangers sont situées à des années lumières des intérêts immédiats de notre peuple toujours  martyrisé.

Nous nous opposons, d’ores et déjà, avec fermeté, à la désignation, imposée, d’un autre aventurier téléguidé, comme de coutume,  de l’étranger, sur des critères ethniques, familiaux ou religieux afin d’humilier encore davantage le peuple centrafricain qui ne doit que s’y opposer. Il est hors de question que le peuple centrafricain subisse, une fois de plus, la présence dans ses affaires, d’individus, quel qu’ils soient,  qui aient été membres des gouvernements illégitimes, de traitres, qui ont sévi à la tête de notre pays pendant des décennies.

 Le lundi 04 juillet 2014,  le peuple centrafricain est descendu dans la rue pour exprimer clairement sa volonté de ne plus voir, nommés au gouvernement, des criminels, des assassins ou leurs serviteurs et complices. Le peuple centrafricain doit être écouté car il est chez lui sur la terre de ses ancêtres où il est  le souverain. La souveraineté appartenant au peuple centrafricain,  nul n’a le droit de lui imposer des individus dont il ne veut pas.

 De 1939 à 1945, en Europe, les hordes de barbares nazis croyaient asservir définitivement les peuples européens et en particulier le peuple français, ces affreux nazis et leurs complices de collaborateurs s’étaient trompés puisqu’ils ont été vaincus jugés condamnés et leurs chefs exécutés en 1945. Les centrafricains ne désespèrent pas car nous combattront la barbarie jusqu’à la victoire totale et définitive.

Que le gouvernement de transit intestinal qu’on veut confier à un autre incapable puisse être directement animé par la transitaire qui se fait, honteusement, appeler « chef de l’état » dans un PAYS OU L’ETAT N’EXISTE PAS. Elle pourra, enfin, prouver à ses maîtres étrangers, au moins, qu’elle est dotée d’un minimum de discernement. Quand on n’est Femme ou Homme d’ETAT, on ne s’amuse pas à se faire d’abord installer à la tête d’un pays, qui a plutôt besoin de ses enfants les plus compétents pour le représenter dans un monde sans pitié, avec dignité et honneur, en faisant croire qu’on est là pour apprendre le métier de dirigeant d’un pays. Nous œuvrons pour que cette humiliation ne puisse pas se reproduire à l’avenir.

La reconstitution du système de défense et de sécurité doit être la priorité gouvernementale et non les nominations. Il vaut mieux commencer par réduire le nombre de postes ministériels.

 

PASSEMA ENDJIAGO François, Président du CACDCA

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