LE PEUPLE CENTRAFRICAIN N’A PAS
BESOIN DE PREMIER MINISTRE
Par PASSEMA ENDJIAGO François,
Président du CACDCA
Après le
départ, ce mardi 5 juillet 2014, de ce premier ministre d’opérette du
gouvernement de transit intestinal, le bon sens exige qu’on en reste là avec
des nominations qui n’apportent absolument rien à la Centrafrique pendant cette
période dramatiquement chaotique que vit le peuple centrafricain.
Ce personnage
dit « premier ministre » de transit intestinal n’a fait que prolonger
injurieusement le calvaire de notre peuple par sa présence affreusement
nuisible à la tête d’un gouvernement totalement illégitime dont les mesures
imposées par ses maîtres étrangers sont situées à des années lumières des
intérêts immédiats de notre peuple toujours
martyrisé.
Nous nous
opposons, d’ores et déjà, avec fermeté, à la désignation, imposée, d’un autre
aventurier téléguidé, comme de coutume,
de l’étranger, sur des critères ethniques, familiaux ou religieux afin
d’humilier encore davantage le peuple centrafricain qui ne doit que s’y
opposer. Il est hors de question que le peuple centrafricain subisse, une fois
de plus, la présence dans ses affaires, d’individus, quel qu’ils soient, qui aient été membres des gouvernements
illégitimes, de traitres, qui ont sévi à la tête de notre pays pendant des
décennies.
Le lundi 04 juillet 2014, le peuple centrafricain est descendu dans la
rue pour exprimer clairement sa volonté de ne plus voir, nommés au gouvernement,
des criminels, des assassins ou leurs serviteurs et complices. Le peuple
centrafricain doit être écouté car il est chez lui sur la terre de ses ancêtres
où il est le souverain. La souveraineté
appartenant au peuple centrafricain, nul
n’a le droit de lui imposer des individus dont il ne veut pas.
De 1939 à 1945, en Europe, les hordes de
barbares nazis croyaient asservir définitivement les peuples européens et en
particulier le peuple français, ces affreux nazis et leurs complices de
collaborateurs s’étaient trompés puisqu’ils ont été vaincus jugés condamnés et
leurs chefs exécutés en 1945. Les centrafricains ne désespèrent pas car nous
combattront la barbarie jusqu’à la victoire totale et définitive.
Que le
gouvernement de transit intestinal qu’on veut confier à un autre incapable
puisse être directement animé par la transitaire qui se fait, honteusement,
appeler « chef de l’état » dans un PAYS OU L’ETAT N’EXISTE PAS. Elle
pourra, enfin, prouver à ses maîtres étrangers, au moins, qu’elle est dotée
d’un minimum de discernement. Quand on n’est Femme ou Homme d’ETAT, on ne
s’amuse pas à se faire d’abord installer à la tête d’un pays, qui a plutôt besoin
de ses enfants les plus compétents pour le représenter dans un monde sans pitié,
avec dignité et honneur, en faisant croire qu’on est là pour apprendre le
métier de dirigeant d’un pays. Nous œuvrons pour que cette humiliation ne
puisse pas se reproduire à l’avenir.
La
reconstitution du système de défense et de sécurité doit être la priorité
gouvernementale et non les nominations. Il vaut mieux commencer par réduire le
nombre de postes ministériels.
PASSEMA ENDJIAGO François, Président du CACDCA
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